A propos de l’enthousiasme en soi et autour de soi …
Se préoccuper sincèrement du bien-être et des intérêts des parties prenantes
Extrait du livre de Roland de Saint Etienne « Retrouver l’enthousiasme au travail et partout »
Extrait de la partie « LA RECONQUÊTE DE VOTRE ENTHOUSIASME SUR LE TERRAIN – Outils de jardinage en main » et du chapitre « Utiliser de l’engrais naturel – Développer un climat favorable à l’enthousiasme »
« Il y a un autre sujet dont je vous ai déjà parlé et qui m’interpelle par l’ampleur des témoignages dans mon cabinet, que j’ai appelé « faire plus avec moins». Comment peut-on fixer des objectifs identiques voire supérieurs avec moins de ressources et notamment en personnel? Cela a des conséquences évidentes sur la santé des personnes et des managers de proximité qui vont devoir compenser ce manque de ressources, notamment des plus impliqués et exigeants sur la qualité et l’atteinte des objectifs.
Nous avons peut-être tout à gagner à se respecter et respecter les contraintes de chacun dans un avenir commun. Comment être enthousiaste lorsque nous sommes témoin d’injustices, de manque de respect, pas pour soi, mais pour les autres, les collègues, les fournisseurs, parfois même les clients ? Quel plaisir, et je l’ai vécu personnellement et ressenti, de travailler dans une entreprise qui respecte, je dirais même qui se préoccupe de respecter ses partenaires (collaborateurs, collègues, managers, fournisseurs, clients…). Je vous assure cela donne la «pêche» et le plaisir de travailler et de s’impliquer pour elle. Les relations sont conviviales et cordiales, nous avons plaisir à communiquer et à nous rendre service, si besoin. Il s’agit ici d’un engrais naturel favorisant l’enthousiasme de tous, composé d’éthique, d’équité et de solidarité.
Tout simplement et au quotidien, cela peut être de répondre aux demandes qui vous sont faites, dans des délais raisonnables, et pour l’enthousiasme, le plus rapidement possible. Par exemple répondre aux courriels qui vous sont personnellement destinés. Vous savez bien qu’il est particulièrement pénible d’envoyer un message à quelqu’un et de ne pas avoir de réponse. Alors pourquoi le faire aux autres? Vous avez peut-être d’innombrables messages à traiter et vous devez gérer vos priorités. Avez-vous défini ce qu’étaient les priorités? L’urgence? Le pouvoir, à savoir la demande d’un manager? L’intérêt, à savoir la demande d’un prospect ou d’un client? Interrogez-vous votre cœur? L’importance que votre réponse ou simplement votre reconnaissance ont pour votre interlocuteur, par exemple. Et puis il y a aussi la procrastination qui vous fait reporter des réponses par gêne, peur, émotion trop forte, voire de l’anxiété. Mais en avez-vous pleinement conscience ? Car le cœur vous joue souvent des tours et peut vous empêcher d’agir. »
En savoir plus https://www.rdse.fr/publications/
Bravo Roland, je suis 100% d’accord avec toi. Comment et aussi pourquoi cette course à faire « toujours plus », « toujours plus vite », avec « toujours moins » ? Toutes les entreprises sont concernées par cette course folle vers le… surmenage ou « burn-out ». On parle beaucoup des 35 heures et je ne connais personne autour de moi, ni parmi les cadres que je reçois, qui travaille 35 heures par semaine…45, 50 plutôt. Et que dire des injustices salariales, comment trouver « acceptable » qu’un dirigeant gagne 100 fois, 1000 fois ce que ses collaborateurs de base gagnent? Oui, gagnons en écoute, gagnons en discernement entre ce qui est indispensable à la bonne marche de l’entreprise, et ce qui ne fait que conforter les Ego des uns et des autres. Réfléchissons au sens de nos systèmes d’information: sont-ils à notre service ou en sommes-nous devenus esclaves, chargés de les nourrir toujours plus de données ? Yuval Harari soutient la thèse que le blé a domestiqué l’homme et l’a asservi et non le contraire. Posons-nous …un instant la question du sens de notre vie.